Juste en ce moment, 138 navigateurs solitaires naviguent sur les flots à destination de la Guadeloupe. La route du rhum, reine des courses transatlantiques en solitaires, avec ses 3.543 milles nautiques, soit 6 562 kilomètres, est une course mythique ouverte aux professionnels et aux amateurs. Tout le monde part en même temps, en l’occurence le mercredi 9 novembre, et c’est le premier arrivé en Guadeloupe qui gagnera.
Pour naviguer en solitaire, ne pas flancher, faire face aux imprévus, dormir peu et savoir récupérer, chacun a sa technique. Parmi toutes les ressources utilisées par les navigateurs, on retrouve la sophrologie. Son utilisation dans le cadre de la préparation mentale n’est pas nouvelle. Ainsi, lors des jeux olympiques de Grenoble en 1968, l’équipe suisse de ski alpin avait suivi plusieurs séances de sophrologie avec le docteur Raymond Abrezol. A cette époque, sur les 4 skieurs qui avaient suivi les séances, trois furent médaillés à Grenoble. Un hasard ? Impossible de le savoir.
Les techniques de la sophrologie font donc partie intégrante de la préparation mentale des sportifs avec d’autres techniques comme l’imagerie mentale, la cohérence cardiaque, l’hypnose … Aujourd’hui, ils sont quelques navigateurs à utiliser les techniques de sophrologie. C’est le cas de Charles Caudrelier par exemple qui l’explique dans l’article du Télégramme en lien de cet article.
La sophrologie intervient en amont en même temps que la préparation physique. Objectif, acquérir et utiliser les outils qui serviront au skipper tout au long de l’épreuve. Et c’est bien un des axes essentiels de la sophrologie : l’autonomie. Pour les sportifs mais aussi pour toutes les personnes qui suivent des séances de sophrologie avec un(e) sophrologue.
