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De l’utilité de faire sa valise


Quand on a la chance de partir en vacances, il est d’usage de préparer sa valise. Cet exercice, qui n’a l’air de rien, peut s’avérer, parfois, plus complexe qu’il n’y paraît. Espace réduit, poids imposé, temps imparti avec en ligne de mire le risque d’une météo capricieuse et la prise en compte, peut-être, d’activités multiples. Ainsi, sans qu’il n’y paraisse, préparer une valise peut devenir un véritable casse-tête et il y a aujourd’hui sur le web moult spécialistes qui vous apprennent à la faire sans stress. Mais, quoi qu’on fasse – rouler, plier, froisser… – la contrainte du contenant demeure ! C’est en faisant ma propre valise, confrontée au désir d’emmener beaucoup plus de vêtements, chaussures, livres ou produits que nécessaire, que les bienfaits de cet exercice me sont apparus !

Essentiel ou superflu : faire une valise, c'est trier !

Voilà, j’ai fini ma valise

Car voilà, devant l’impossibilité de tout empiler, il m’a fallu faire le tri et me demander de quoi finalement j’avais vraiment besoin. Vous l’aurez deviné : de beaucoup moins de choses que prévu.

Qu’est-ce qui est essentiel ? Superflu ? J’ai pris deux minutes de réflexion et j’ai fini par remettre une partie de mes affaires dans l’armoire. Au final, la valise pesait moins lourd et bizarrement j’ai eu la sensation agréable de m’être moi aussi allégée. 

Aussi, je me suis dit que nous devrions tous, plusieurs fois dans l’année, nous plier à cet exercice de préparer une valise. Une valise comme si on partait quelques semaines, puis tenter l’expérience avec une valise d’objets, une valise de livres, de chaussures juste pour prendre le temps de faire le tri et se concentrer sur ce dont on a vraiment besoin.

Alors oui, faire une valise alors qu’on reste sur place est une idée saugrenue mais c’est peut-être l’occasion  de s’alléger, question de laisser de la place pour autre chose, comme un parfum d’imprévu.

Les séances de sophrologie sont aussi l’occasion de faire un peu de place en soi et de se libérer de tout ce qui ne sert à rien car comme disait l’écrivain Jean-Marie Adiaffi : on ne peut remplir que ce qui est vide.