En attendant la personne qui a pris un rendez-vous à 19h30 en ce soir d’hiver pour découvrir la sophrologie, je pense à tous ces rendez-vous manqués qui ont ponctué mon année. A toutes ces personnes qui, à un moment de leur journée, voire lors d’une insomnie, se sont dit : « Tiens, je ferais bien une séance découverte de la sophrologie, moi « . Et puis, allez savoir pourquoi, le jour venu, ils ne viennent pas !
Le temps passant trop vite, ces personnes oublient aussi de prévenir le pauvre praticien qui se morfond dans son cabinet. Rendez-vous manqués ou non honorés, il y a de véritables spécialistes dans l’art de poser un lapin.
Bien évidemment, il n’y a pas que les sophrologues qui attendent des gens qui ne viennent pas. Cet état de fait des rendez-vous non honorés concerne non seulement tous les praticiens, monde médical, pratiques intégratives, hôpitaux mais aussi les restaurateurs, les hôteliers, les assureurs, les banquiers… C’est une véritable calamité, véritable fléau , (dixit cet article en lien), qui peut en quelques secondes vous mettre les nerfs à vif et bousiller toute une organisation…
Alors que faire ? Qui sont ces gens qui ne viennent pas ?
Certains font payer d’avance et ne remboursent pas, d’autres rayent les personnes des listes et font des menaces, mais rien n’y fait, ça continue encore et encore comme dit le chanteur.
Est-ce un signe des temps ? Un acte de zapping comme un autre ? L’application payante Doctolib souffre de ce problème et pour en avoir été cliente quelques temps, j’ai effectivement eu quelques rendez-vous non honorés. Quand j’appelais au numéro indiqué, je n’avais pas de réponse ou un grand silence à l’autre bout du sans fil ! Je me suis parfois laissée envahir par l’idée que ces rendez-vous étaient pris par des algorithmes, destinés à favoriser le traffic.
Trêve de commentaires, si vous prenez rendez-vous et que vous ne pouvez pas y aller, soyez bienveillants : prévenez la personne, ça lui évitera une montée de stress.