Bientôt 6 ans que je pratique la sophrologie à mi-temps, et toujours la même question qui revient comme un refrain : Mais c’est quoi en fait, la sophrologie ?
Alors non, la sophrologie n’a rien à voir avec la psychologie, ni avec la magie et encore moins avec le coaching. La sophrologie est une simple pratique de santé, accessible à tous et toutes avec de l’entraînement et de la régularité.
Se limiter à une seule séance, c’est malheureusement la réduire à de la relaxation et du bien-être. Les séances de sophrologie peuvent certes amener une certaine détente mais la relaxation n’est qu’un moyen permettant d’aller un petit peu plus loin dans la rencontre avec soi-même.
Préconisée pour les troubles du sommeil, le stress, l’adaptation au changement mais aussi la prise de recul, la préparation mentale, la concentration, la mémoire etc, la sophrologie, telle que je la pratique – et que je l’ai apprise au cours de ma formation – nécessite absolument un suivi régulier.
En effet, qui devient chef d’orchestre de soi-même en une seule séance ?
Avec un minimum de 5 séances hebdomadaires, idéalement 10, je peux transmettre les principaux outils qui serviront à la personne. L’objectif est bien de s’entraîner, encore et encore, pour mettre en place de nouveaux réflexes, stimuler et révéler ses ressources, remettre de la confiance et de la présence.
Prendre le temps d’écouter son corps et être attentif aux messages qu’il envoie : une nuque un peu tendue, une mâchoire serrée, des épaules douloureuses, une respiration courte. Renouer avec ses sensations corporelles : écouter ce qu’elles ont à raconter, c’est bien tout l’enjeu des premières séances. Viendront ensuite d’autres techniques faisant appel aux sens, à la mémoire, à l’imagerie mentale, à la visualisation etc. Au bout de ces suivis, l’autonomie reste l’objectif.
La séance de sophrologie, quand elle n’est pas prise en charge par une mutuelle, représente parfois un budget élevé, variable d’une ville à l’autre. Néanmoins, la plupart des praticien-ne-s sophrologues proposent des forfaits permettant de réduire le coût mais aussi – quand les lieux le permettent – des séances de groupe. Néanmoins, que ce soit en séance de groupe ou en individuel, la sophrologie demande toujours de l’engagement de la personne qui reçoit les séances mais aussi du sophrologue !
En illustration, et parce que l’algorithme le recommande, un âne en pleine réflexion sur la nécessaire déconnexion, gageons que l’algorithme soit satisfait ! A suivre.