Dans le cadre de mes interventions de sophrologue en entreprise, je souhaite mettre un coup de projecteur sur deux structures associatives dont l’activité est entièrement consacrée aux femmes vivant en France et qui, un jour, ont perdu pied.
Ces femmes sont parfois, mais pas toujours, en situation de précarité financière, souvent abîmées suite à un parcours chaotique : la perte d’emploi, le deuil, le divorce, la maladie. Elles sont pour certaines sous emprise et maltraitées, voire victimes. Parmi les différentes activités proposées à ce public féminin, plusieurs ateliers de sophrologie. En ligne de mire de ces sessions, une intention : renforcer la confiance et l’estime de soi, révéler ses ressources et reprendre le contrôle de leur vie.
Le CIDFF, association dans laquelle j’interviens régulièrement est née il y a une cinquantaine d’années. Le centre d’information sur les droits des femmes et des familles est une fédération qui compte aujourd’hui 98 associations locales réparties dans toute la France. Juristes, psychologues, animateurs mènent des actions régulières dans les différentes antennes. Le CIDFF a pour mission d’améliorer la vie des femmes, promouvoir l’égalité femmes / hommes, avec l’objectif de construire une société plus égalitaire notamment à travers la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Plusieurs ateliers sont proposés aux femmes tout au long de l’année, la sophrologie fait partie du parcours.
La girafe et les hirondelles
L’association A portée d’elles vient, quant à elle, d’ouvrir son nid à Valenciennes au début du mois de décembre. Elle a pour objet d’accompagner les femmes de plus de 18 ans en situation de vulnérabilité. A la différence du CIDFF, A portée d’elles intervient dans la phase dite de rebond ; elle s’adresse à des femmes prêtes à reprendre les rênes de leur vie pour en redevenir actrices. Celles qui s’engagent dans ce dispositif s’appellent les hirondelles. Elles bénéficient d’un parcours d’accompagnement d’une durée de 6 mois. Objectif : gagner en estime de soi, réactiver ses capacités pour se reconstruire émotionnellement, physiquement et professionnellement.
Je suis très fière d’accompagner ces associations et d’animer ces ateliers féminins. La sophrologie et les outils qu’elle propose, associée à d’autres approches intégratives, sont les ingrédients essentiels pour une bonne santé mentale. Il n’est pas question de tout régler mais bien d’aller vers l’équilibre, le rebond pour redessiner l’avenir, ouvrir simplement les possibles.
